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Stop greenwashing

Greenwashing et salons du bien-être: n'y a-t-il pas une incohérence?

Le 16/07/2024

L'industrie du bien-être connait un essor fulgurant ces dernières années. Les salons dédiés à ce secteur fleurissent, attirant un public en quête de produits et services naturels et respectueux de l'environnement. Pourtant, derrière cette façade vertueuse, se cache parfois une réalité moins reluisante: le greenwashing.

Le greenwashing consiste à utiliser des arguments marketing trompeurs pour faire croire à une démarche éco-responsable, alors que les pratiques de l'entreprise ne sont pas en adéquation. Dans le domaine des salons du bien-être, cette pratique est particulièrement sournoise.

Des critères de sélection laxistes

La plupart des salons du bien-être n'appliquent que très peu de critères de sélection pour leurs exposants. Se contente-t-on d'une simple inscription et d'un paiement pour participer? Si oui, la porte est ouverte à tous, y compris aux entreprises dont les produits sont loin d'être irréprochables.

Des produits douteux au cœur du bien-être

Ainsi, on retrouve sur ces salons des distributeurs de cosmétiques contenant des perturbateurs endocriniens, des allergènes, des ingrédients issus de la pétrochimie, ou encore des ingrédients toxiques pour l'environnement. Difficile à concilier avec la recherche du bien-être et de la santé naturelle, n'est-ce pas?

Planète Zen: un exemple à suivre

Heureusement, quelques acteurs du secteur tentent de se démarquer. C'est le cas de Planète Zen, qui publie sur son site internet une liste de 20 ingrédients potentiellement toxiques pour l'humain et la nature, interdits dans la composition des produits vendus sur ses événements. Une démarche exemplaire qui devrait inspirer l'ensemble des organisateurs de salons du bien-être.

Vers des salons plus éthiques

Il est urgent que les organisateurs de salons du bien-être mettent en place des critères de sélection plus stricts pour leurs exposants. Privilégier les produits certifiés bio, naturels et exempts d'ingrédients controversés devrait être la norme.

Le bien-être ne se résume pas à une simple posture marketing. Il doit se traduire par des engagements concrets et une réelle transparence vis-à-vis des consommateurs. A l'heure où l'exigence d'une consommation responsable ne cesse de croître, les salons du bien-être ont tout intérêt à jouer le jeu de la transparence et à bannir définitivement le greenwashing.

En conclusion, il est essentiel que les consommateurs restent vigilants et n'hésitent pas à se renseigner sur la provenance et la composition des produits avant de les acheter. Privilégier les labels certifiés et les marques engagées est un bon moyen de faire un choix éclairé et de contribuer à un bien-être véritablement durable.